Homme d’affaires et bénévole dévoué pour Centraide
Simon Girard s’implique pour Centraide depuis quelques années. Au fil des ans, le vice-président Finance chez Promutuel Assurance a senti qu’il devait s’engager encore plus pour la cause pour faire une différence. De donateur il est devenu membre du comité Innovation et développement. Son plus grand souhait, c’est faire connaître davantage la mission de Centraide Québec et Chaudière-Appalaches aux gens d’affaires. Portrait d’un ambassadeur qui prend son rôle à cœur.
De son propre aveu, Simon Girard est né sous une bonne étoile. Il a grandi à Saguenay dans une famille aimante, avec son frère aîné et son frère jumeau, et ils n’ont jamais manqué de rien. Ses parents sont en pleine santé et sont encore ensemble aujourd’hui, tout comme la plupart de ses oncles et ses tantes. D’où l’envie de redonner de ce bonheur aux autres.
Il a fait ses premiers pas dans l’organisation philanthropique il y a six ans. L’un de ses patrons lui a parlé de l’importance de donner à Centraide dans le cadre de la campagne en milieu de travail chez Promutuel Assurance. Alors qu’il ne connaît pratiquement rien de Centraide, il commence par faire de petits dons. Puis ce même patron l’invite à se joindre au comité Innovation et Développement. Les bénévoles de ce comité sollicitent les entreprises et les gens d’affaires de divers secteurs d’activité.
Témoignage marquant
C’est en siégeant sur ce comité que son implication prend tout son sens. En 2015, on l’invite à participer à une tournée des organismes communautaires organisée par Centraide, une première expérience qui le marque profondément.
« Nous sommes allés au SQUAT Basse-Ville. Une jeune femme nous a raconté son histoire. Sa mère l’avait mise à la porte et son père avait commencé à lui faire des attouchements sexuels. Elle avait pris la fuite et s’était retrouvée à la rue. C’est le SQUAT Basse-Ville qui l’a reconstruite de A à Z. Après son témoignage, tout le monde pleurait. »
Après ce témoignage bouleversant, la notion de tissu social commence à prendre forme dans son esprit. « En faisant cette tournée communautaire avec Centraide, je me suis rendu compte que des organismes communautaires, il y en a partout. J’ai vu des maisons pour femmes battues qui ne pouvaient s’afficher pour des raisons évidentes. Comment voulez-vous qu’elles amassent le financement nécessaire si elles ne peuvent même pas s’afficher? D’où l’importance d’avoir une organisation comme Centraide pour les aider. »
Des expériences d’entraide qui changent les perceptions
L’envie de poser des gestes concrets amène Simon Girard à prendre part à des expériences d’entraide pour des organismes soutenus par Centraide. Avec d’autres collègues de Promutuel Assurance, il a servi des repas sur l’heure du midi au Café rencontre du centre-ville, une expérience des plus révélatrices.
« J’ai vu qu’il y avait un éventail d’utilisateurs qui avaient des besoins complètement différents. Certains venaient au Café rencontre seulement quinze minutes pour manger, alors qu’une dame est venue de loin et est restée pendant une heure et demie. Ça démontre à quel point elle était seule et isolée et que son besoin, c’était juste de voir du monde. »
Une autre expérience d’entraide, cette fois chez Solidarité Familles, a créé un bel esprit d’équipe pour Simon Girard et ses collègues. Ils ont sorti leurs tabliers jaunes et coupé des légumes pendant quelques heures. L’activité d’entraide était aussi un beau prétexte pour une activité de « team building ».
« Je trouvais ça touchant de voir tous mes collègues travailler ensemble. » L’aide apportée a été des plus appréciées. Les légumes qu’ils ont coupés en un seul avant-midi prennent habituellement trois semaines à l’intervenante de la ressource d’aide alimentaire. « Notre implication pour Centraide prend tout son sens dans ces moments-là. »
L’importance du don solidaire
Deux rencontres inspirantes ont façonné son parcours de donateur Centraide. La première, c’est celle avec l’homme d’affaires Yvon Charest. Son regard sur la philanthropie l’a porté à réfléchir. « Il consacrait un budget philanthropie qui correspondait à un certain pourcentage de son salaire, et il disait que même si tous les dons sont bons, il faut donner à la hauteur de notre revenu. Je trouve que ce concept de philanthropie est intéressant. » Pour lui, il s’agit d’une ligne directrice qui le guide et qu’il désire partager avec les gens d’affaires lorsqu’il sollicite des dons pour Centraide.
Le discours du PDG de Centraide Québec et Chaudière-Appalaches, Bruno Marchand, lors du lancement de la campagne 2019, est un autre moment marquant pour lui. C’est à ce moment que Simon Girard a pris conscience de l’importance du don solidaire, qui va à l’encontre de la tendance des gens à choisir leurs causes.
« Bruno Marchand nous a expliqué que ce n’est pas parce que tu n’es pas la saveur du mois que ton organisme communautaire n’a pas besoin de financement. Aujourd’hui, je ne serais plus capable de revenir au don dirigé, c’est très individualiste comme comportement. Il faut faire confiance aux organisations comme Centraide qui ont une expertise et qui se cassent la tête pour investir l’argent au bon endroit. »
Campagne Promutuel
En plus de siéger sur le comité Innovation et Développement de Centraide, Simon Girard donne un coup de main aux employés qui s’occupent de la campagne interne chez Promutuel Assurance. La présente campagne va bon train et il espère maintenir l’excellent taux de participation qui est à plus de 50%. Il s’est aussi fixé l’objectif d’augmenter le nombre de donateurs majeurs qui donnent plus de 2500$ annuellement à leur campagne en milieu de travail. L’an dernier, la campagne Centraide chez Promutuel Assurance a permis d’amasser plus de 74 000$.
L’homme de chiffres compte poursuivre son implication pour Centraide encore longtemps. « En m’impliquant pour Centraide, c’est ma façon de redonner à ma communauté parce que je suis choyé dans la vie. Et donner du temps pour la cause, c’est plus significatif pour moi. Faire un chèque, ça prend deux minutes, mais donner du temps et convaincre d’autres gens de donner, il y a un effet multiplicateur qui est intéressant. »
Il espère que d’autres suivront ses traces et s’impliqueront à leur tour. « Ce que j’aimerais, c’est que les gens comprennent c’est quoi Centraide. À ce moment, le don va venir tout seul. » Il souhaite favoriser le bénévolat au sein même de son équipe chez Promutuel. Il est convaincu que de participer aux expériences d’entraide chez les organismes communautaires soutenus par Centraide est le meilleur moyen de sensibiliser aux dons. Nous ne pouvons trouver meilleur ambassadeur.