Une notaire investie pour Centraide
Chantal Tremblay s’implique pour la cause de Centraide depuis quelques années. La notaire a décidé d’approfondir son engagement cette année. Elle joint les rangs du comité d’experts en dons planifiés mis sur pied par notre organisation. En mettant ses connaissances à profit dans le domaine des successions, elle veut faire sa part pour sa communauté.
Chantal Tremblay ne s’est pas fait prier pour embarquer dans l’aventure de la campagne Centraide lorsqu’elle a fait le saut chez Lavery Avocats, il y a cinq ans. La notaire, qui cumule trente ans d’expérience dans le domaine, est bien consciente des besoins grandissants des personnes dans le besoin.
La cause de toutes les causes
Si Chantal Tremblay a choisi Centraide, c’est qu’elle fait confiance à son expertise et que l’organisation est un peu la cause de toutes les causes.
« Centraide distribue l’argent recueilli auprès de plus de 200 organismes. Quand on est donateur, c’est difficile de juger de la pertinence des besoins de chacun de ces organismes. Centraide est un expert et ça me rassure de voir la rigueur avec laquelle le processus de sélection des organismes se fait. Les sommes sont vraiment bien investies et les fonds vont directement aux personnes dans le besoin. Ce que je donne à Centraide va au bon endroit. »
La santé mentale au cœur de ses préoccupations
Même si elle sait que le financement de Centraide couvre plusieurs champs d’action, assurer l’essentiel, soutenir la réussite des jeunes, briser l’isolement social et bâtir des milieux de vie rassembleurs, la bénévole admet avoir un penchant naturel pour tout ce qui rapporte à la santé mentale. « Dans notre société, je trouve que la santé mentale est souvent la grande oubliée. C’est la raison pour laquelle la santé mentale fait partie de mes préoccupations. »
Elle siège d’ailleurs depuis sept ans sur le conseil d’administration d’une association en santé mentale. Une façon pour elle de partager son expertise et de s’impliquer dans une cause qui lui tient à cœur. Dans le passé, elle a aussi donné de son temps auprès des CA de différentes fondations qui viennent en aide aux personnes qui ont des handicaps physiques ou intellectuels.
L’importance des dons planifiés
Chantal Tremblay a décidé d’étendre son implication sociale cette année. Elle fait partie du comité d’experts en dons planifiés mis de l’avant par Centraide Québec et Chaudière-Appalaches. Une implication directement liée à son champ d’expertise.
Chaque jour, elle assiste et conseille ses clients dans les différentes étapes de leur vie, que ce soit pour l’achat d’une nouvelle maison, un mariage ou pour rédiger un testament. La question des dons planifiés fait partie intégrante de sa pratique. Or, de son propre aveu, les dons planifiés sont encore méconnus au Québec.
« Les gens n’ont pas encore le réflexe de penser aux dons planifiés, ce n’est pas dans notre culture. C’est mon rôle de notaire de leur parler des avantages que ce genre de dons peut avoir, notamment sur le plan fiscal. Quand ils font un don planifié, il y a un retour au niveau de l’impôt. Ça permet de donner un montant plus important aux successeurs. »
Ce type de dons, comme les dons testamentaires, d’assurance-vie ou d’actions cotées en bourse par exemple, permettent d’assurer la pérennité financière de Centraide, afin que l’organisation philanthropique poursuive sa mission de lutte à la pauvreté et à l’exclusion sociale.
Des mythes à déconstruire
Les mythes qui entourent les dons planifiés sont nombreux. Bien des donateurs croient encore que ce type de dons est réservé aux gens les plus fortunés. L’experte en la matière apporte certaines nuances.
« Ce n’est pas parce que le patrimoine est plus restreint que les gens ne peuvent pas faire de dons planifiés. C’est même surprenant parfois de voir des gens qui ont un patrimoine plus restreint et qui vont être plus enclins à penser aux dons planifiés parce qu’ils ont eu besoin d’aide eux-mêmes dans leur vie. Ce que je dis à mes clients, c’est qu’il n’y a pas de petits dons, chaque don a son importance. »
Chez Centraide, les dons qui demandent un capital plus important sont rattachés à la création d’un Fonds. Pour ce type de don, une mise de fonds initiale de vingt-cinq mille dollars est exigée.
Autre mythe à déboulonner: seuls les gens plus âgés peuvent opter pour les dons planifiés. Encore une fois, la notaire rectifie le tir. « Il n’y a pas d’âge pour penser à faire des dons planifiés. Si ce sont davantage les clients plus âgés qui abordent la question, c’est qu’ils n’ont pas les mêmes préoccupations. De façon générale, les gens âgés dans la cinquantaine commencent à y penser, une fois que leurs enfants ont quitté le domicile familial. »
Se fier à ses valeurs
L’un des aspects qu’elle juge primordial dans sa pratique, c’est l’importance de respecter ses valeurs. « Comme notaire, nous sommes très près des gens, dans plusieurs étapes de leur vie. Ma sensibilité première c’est de recentrer les gens sur leurs valeurs et sur leurs croyances. Il y a une réflexion à avoir sur les legs qu’ils veulent faire. Certains se rendent compte qu’ils donnaient de leur vivant et qu’ils peuvent aussi le faire sur leur testament. »
Pour le moment, la notaire ne voit pas encore d’impact de la pandémie ou des changements d’habitude sur les dons planifiés. Elle souhaite de tout cœur que cette crise mondiale serve à éveiller les consciences sur l’importance d’aider son prochain en ces temps difficiles.